Oeuvres d'art

Oolovich et les esprits

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Description

14 cm x 20 cm - tirage argentique limité à 5 exemplaires numérotés et signés sur la marge blanche devant

40 cm x  60 cm - tirage pigmentaire sur papier Canson fine art en coton pur, limité à 5 exemplaires numérotés et signés au dos

Prix non encadré
Encadrement sur demande

Oeuvre d'art d'un artiste contemporain répondant aux critères pour la défiscalisation par les entreprises (article 238 AB)

Série "Avec les chamanes de Sibérie" : 

Je suis allée rencontrer les chamanes de Sibérie. Je les avais déjà approchés il y a vingt ans en Bouriatie, esquissé une rencontre en Mongolie juste après au début des années 2000, une autre fut annulée quelques années plus tard de l’autre côté du monde, pour cause de FARC tout proche dans la forêt amazonienne de Colombie. Là, c’était le moment. Alors, je suis partie aux sources. Au fin fond de la Sibérie, dans la République autonome de Touva, là d’où nous viennent les chamanes.
Saman, Shaman ou Xamān, selon les transcriptions et les dialectes, c’est en effet le nom que se donnaient, avant que les occidentaux ne découvrent leur existence, les médecins-magiciens de ces régions de langues altaïques. Un mot visuel et pratique, à l’image de ce que je découvrirais lors des pratiques chamaniques. ≪ Sam ≫ signifie en effet ≪ s’agiter en remuant les membres postérieurs ≫, et le chaman, ≪celui qui s’agite et bondit≫, est aussi ≪celui qui sait≫, celui qui peut entrer en communication avec les esprits. Le terme fut introduit en Europe au XVIIe siècle à travers des récits de marchands et d’explorateurs, et entra officiellement dans notre langue au milieu du XVIIIe siècle.
Quant à la pratique, rien n’est véritablement sûr, mais il est vraisemblable que tout soit parti de là-bas : les peuples de Sibérie, en essaimant et passant le détroit de Behring, auraient emmené avec eux leurs hommes-médecine lors de leurs pérégrinations – un acte de protection basique, somme toute.

J’y ai rencontré 4 chamanes, Liudmilla, Anissia, Adig-Gé et Oolovitch. 4 chamanes aux
parcours, à la personnalité et à la philosophie très différentes.
Ni reporter, ni fidèle, ma démarche fut celle de la rencontre. J’étais à la fois ≪curieuse≫, dans les deux sens du terme, une bête curieuse curieuse de leurs rituels et nullement initiée aux pratiques chamaniques, posant les questions de Candide, recueillant leurs récits, leurs visions et leurs enseignements, et également une ≪patiente≫ puisque j’ai reçu des soins et partagé des rituels.
Des rencontres aux confins du réel.

J'ai pu photographier ces chamanes, mais aussi les paysages extraordinaires où ils vivent et officient, des rituels, des soins de fidèles, des lieux sacrés... 

Ici, le chamane Oolovich. Oolovich n'est pas isse d'une lignée de chamanes. Au début de sa vie, il était peintre. Mais le monde des chamanes s'est imposé : il a attrappé la "maladie du chamane". Dans ce cas, on n'a plus le choix. Soit on accepte de prendre la mission d'être le lien entre les esprits et les hommes, soit on en meurt.

Ici, dans la nuit, il réalise un rituel du feu.
Au dessus de son visage, on croit voir les esprits qu'il invoque se matérialiser.


Oeuvre d'art d'un artiste contemporain répondant aux critères pour la défiscalisation par les entreprises (article 238 AB)

chamanisme / spiritualité / tradition / religion / croyance / au-delà / Photographie de nuit

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