Dos à la mer
Véronique Durruty, 2009
Série "L'heure des loups"
Prise de vue argentique
Tirage pigmentaire sur papier en coton pur
30 cm x 4o cm
Edition de 5 exemplaires
80 x 120 cm
Edition de 3 exemplaires
autres formats possibles, dans la limite de 30 exemplaires tous formats confondus
Sur la série "l'heure des loups":
Des photographies prises la nuit, aux heures où l'on rêve, où l'artiste invite les visiteurs à partager l'histoire qu'ils imaginent sur la photo, participant ainsi à la construction de l'inconsicent de cette photographie. L'ensemble des textes reçus à un instant T sont envoyés en même temps que la photographie achetée, afin que chacun puisse la voir différemment en fonction de l'histoire imagnée, et pour les grands formats sous cadre, un texte unique, compilation subjective de l'ensemble des textes reçus à ce moment-là, correspondant à l'inconscient de la photo au moment du tirage, invisible sauf par celui qui ferait un travail de psychanalyse en dépouillant la photo de son cadre
Série exposée :
en 2011 à la Galerie le Pictorium (Paris)
en 2012, à la galerie Dear (Paris) et à l'Abbaye de Sainte-Croix (Sables d’Olonne)
en 2013, dans le cadre du Printemps des poètes, à Bonson puis à l'Esoace des Arts des Pavillons Sous Bois,
en 2014, au Château Peixoto (Talence) et à Bruxelles dans le cadre de la "Brussel Pullman Artnight ",
en 2016, à la Galerie Arkéa, (Brest)
Sur la photographie " dos à la mer " :
Cette photographie a été décrite ainsi par Ludovic Dunod, journaliste, (émission "si loin, si proche", RFI) : " Une veillée d'armes, pour moi. Il y a, en diagonale sur la photo, ces centaines de pirogues, la pointe arrogante tendue vers l'Océan, qui dominent la plage, quelques hommes qui jouent peut-être au foot, ou qui font quelque chose sur la plage, des femmes qui ont le dos tourné à la mer et aux bateaux, elle sont devant des marmites mais on ne les remarque pas forcément bien au début les marmites, donc on a presque l'impression qu'elles sont en prière, comme ça, à surveiller le feu, à surveiller la nourriture, et on a l'impression, dans cette lumière violette et orangée du ciel nuageux qui surplombe tout ça, et qui écrase presque tout cette immense plage, que c'est un moment avant la bataille. Avant quelle bataille ? (...). Il y a quelque chose de tendu (...). Et d'un seul coup ça devient cinématographique, irréel, vous nous propulsez ailleurs, et pourtant on est quand même bien dans le réel."
Le conseil de l'exposant :
Ce choix de papier renforce la présence de la matière, notamment sur les nuages, et le côté pictural de l'image.
Sur ce type de photographies, plus c'est grand, plus on peut se "balader" dedans. Le tirage très grand format permet donc à la fois de flâner dans les détails et d'avoir le choc du grand tableau, ce côté quelque peu dramatique comme certains tableaux de Delacroix.
Le petit tirage (taille du papier 30 x 40 cm, taille de la photographie 20 x 30 cm) a un aspect "miniature" intéressant: on remarque plus la femme, l'enfant et les nuages, et ce n'est qu'en cherchant que les autres éléments de la photo sont perceptibles.
Oeuvre d'art d'un artiste contemporain répondant aux critères pour la défiscalisation par les entreprises (article 238 AB)
décoration / déco / rose