Oeuvres d'art

L'esprit du kata / Photo-dessin 40 x 60 cm

Sur demande
Description

VENDU

 

L'esprit du kata
Véronique Durruty, 2020

Série "L'esprit des chamanes"

40 cm x 60 cm
pièce unique

dessin à l'encre sur tirage pigmentaire sur papier Canson fine art en coton pur.

Prix non encadré
Encadrement sur demande

Oeuvre d'art d'un artiste contemporain répondant aux critères pour la défiscalisation par les entreprises (article 238 AB)

Série "L'esprit des chamanes" : 
Il s'agit d'une série de photo-dessins créés après ma reonctre avec les chamanes de Sibérie. Les photographies ont été prises sur place, et les dessins sur le tirage dans ce papier de conton sensoriel, inspirés par mes visions ou les récits de visions des chamanes. Voir aussi mes photographies "avec les chamanes de Sibérie"
.
Je suis allée rencontrer les chamanes de Sibérie. Je les avais déjà approchés il y a vingt ans en Bouriatie, esquissé une rencontre en Mongolie juste après au début des années 2000, une autre fut annulée quelques années plus tard de l’autre côté du monde, pour cause de FARC tout proche dans la forêt amazonienne de Colombie. Là, c’était le moment. Alors, je suis partie aux sources. Au fin fond de la Sibérie, dans la République autonome de Touva, là d’où nous viennent les chamanes.
Saman, Shaman ou Xamān, selon les transcriptions et les dialectes, c’est en effet le nom que se donnaient, avant que les occidentaux ne découvrent leur existence, les médecins-magiciens de ces régions de langues altaïques. Un mot visuel et pratique, à l’image de ce que je découvrirais lors des pratiques chamaniques. ≪ Sam ≫ signifie en effet ≪ s’agiter en remuant les membres postérieurs ≫, et le chaman, ≪celui qui s’agite et bondit≫, est aussi ≪celui qui sait≫, celui qui peut entrer en communication avec les esprits. Le terme fut introduit en Europe au XVIIe siècle à travers des récits de marchands et d’explorateurs, et entra officiellement dans notre langue au milieu du XVIIIe siècle.
Quant à la pratique, rien n’est véritablement sûr, mais il est vraisemblable que tout soit parti de là-bas : les peuples de Sibérie, en essaimant et passant le détroit de Behring, auraient emmené avec eux leurs hommes-médecine lors de leurs pérégrinations – un acte de protection basique, somme toute.

J’y ai rencontré 4 chamanes, Liudmilla, Anissia, Adig-Gé et Oolovitch. 4 chamanes aux
parcours, à la personnalité et à la philosophie très différentes.
Ni reporter, ni fidèle, ma démarche fut celle de la rencontre. J’étais à la fois ≪curieuse≫, dans les deux sens du terme, une bête curieuse curieuse de leurs rituels et nullement initiée aux pratiques chamaniques, posant les questions de Candide, recueillant leurs récits, leurs visions et leurs enseignements, et également une ≪patiente≫ puisque j’ai reçu des soins et partagé des rituels.
Des rencontres aux confins du réel.

J'ai pu photographier ces chamanes, mais aussi les paysages extraordinaires où ils vivent et officient, des rituels, des soins de fidèles, des lieux sacrés... Ces photographies servent de support aux dessins que je rélise à la plume, à l'encre de Chine. le résultat est un photo-dessin unique.

Ici, la chamane Liudmilla. Liumilla n'est pas issue d'une lignée de chamanes. Jusqu'a il y a qulques années, elle était prof, tout simplement. Mais le monde des chamanes s'est imposé : elle a attrappé la "maladie du chamane". Dans ce cas, on n'a plus le choix. Soit on accepte de prendre la mission d'être le lien entre les esprits et les hommes, soit on en meurt.

De son passé de professeur, Liudmilla a gardé le plaisir de raconter, de transmettre, d'expliquer les rites et parfois l'inexplicable. Ici, elle réalise un rituel de consécration d'eeren (porte-bonheur). J'aime ces détails qui disent le tout, sa main, féminine - Liudmilla est coquette, lorsqu'elle reprend ses vêtements du quotidien, elle aime les oculeurs et les bijoux, portant un bijou en argent - un bon métal pour les rituels, m'a-t-elle appris - son tambour, et le "kata"*, le foulard rituel.
Dans les plis et les mouvements du foulard, j'ai vu les esprits que je révèle à l'encre de Chine sur ce photo-dessin. 

*"kata" est le nom que je lui donne, celui des bouddhistes de l'Himalaya, à de smilliers de kilomètres de là. piètrement douée en langues étrangères, j'ai depuis gardé ce nom comme générique !)

Oeuvre d'art d'un artiste contemporain répondant aux critères pour la défiscalisation par les entreprises (article 238 AB)


 féminité / femme / chamanisme / spiritualité 

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