Oeuvres d'art

Mademoiselle rêve - la chevelure / Photo-dessin 30 x 30 cm

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Description
Mademoiselle rêve - la chevelure

inspiré par Baudelaire

30 cm x 30 cm
pièce unique

dessin a l'encre sur tirage pigmentaire sur papier Canson fine art en coton

Non encadré
Encadrement possible sur devis

Mes photo-dessins sont des pièces uniques, dessins à la main à l'encre sur des tirages photographiques, ici un papier Canson d'un mat perlé, sensoriel comme de la peau.
Dans ma série " Mademoiselle rêve", j'ai "matérialisé" ce que j'imagine des rêves de cette jeune fille, ici sur ses cheveux, à la manière d'un tatouage imaginaire. Rêves nourris également par le poème ' La chevelure" , tout un voyage chanté par Charles Baudelaire dans Les fleurs du mal :

" Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d’autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

J’irai là-bas où l’arbre et l’homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l’ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m’enlève !
Tu contiens, mer d’ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l’or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D’un ciel pur où frémit l’éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse
Dans ce noir océan où l’autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m’enivre ardemment des senteurs confondues
De l’huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu’à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? "


Paradoxalement, la photographie, sensée être "réelle"  est plus floue, plus rêvée peut-être que les dessins au trait. Où commence la réalité ? Où s'arrête l'imaginaire ? Les rêves ne deviennent-ils pas réalité si on les rêve assez fort ? la réalité  n'est-elle pas ce que l'on imagine d'elle ? 

Oeuvre d'art d'un artiste contemporain répondant aux critères pour la défiscalisation par les entreprises (article 238 AB)

rouge / photo-dessin / féminité / femme / Baudelaire / Charles Baudelaire
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